La nouvelle championne de Wimbledon a accepté une suspension d'un mois l'année dernière après avoir été contrôlée positive à la trimétazidine, bien qu'elle ait été jugée sans faute ni négligence significative car cela résultait d'une contamination due à l'utilisation de somnifères.

Elle a admis que le traitement qu'elle a reçu de la part des fans et la stigmatisation entourant l'interdiction lui ont fait du tort.

Elle a déclaré au journal The Times : "Il n'y a pas eu un seul mois où je n'ai pas été jugée, et cela s'est répercuté sur le comportement du public. À Madrid, des supporters criaient vers ma loge que je devais licencier quelqu'un, ce n'était donc vraiment pas facile. Je me rendais sur le court dans le but de prouver que tout allait bien, au lieu de jouer pour moi-même et de prendre du plaisir à jouer au tennis. Lire que je m'effondrais, les "diagnostics" de dépression, les appels à licencier mon équipe, tout cela était un peu trop."