Selon Bloomberg, OpenAI a vendu plus de 700 000 licences ChatGPT à environ 35 universités publiques, ce qui lui confère une avance précoce sur ce qui s'annonce comme un marché de l'éducation extrêmement concurrentiel.
Les accords couvrent à la fois les étudiants et les enseignants, positionnant ChatGPT non seulement comme une aide à l'étude, mais aussi comme un assistant polyvalent pour la rédaction, le codage, l'analyse de données et la recherche.
Cette dynamique contraste avec celle de concurrents tels que Microsoft, dont les outils Copilot sont souvent intégrés dans des contrats logiciels existants, mais qui ont connu une adoption plus lente parmi les étudiants.
Dans de nombreux cas, Copilot est davantage utilisé par le personnel que par les étudiants de premier cycle, tandis que ChatGPT a gagné en popularité en tant que produit autonome que les étudiants choisissent activement d'utiliser. OpenAI chercherait à conquérir les utilisateurs dès le début, avant que les habitudes et les flux de travail ne soient figés. Les universités, quant à elles, semblent de plus en plus disposées à adopter l'IA plutôt qu'à la contrôler. De nombreux établissements considèrent désormais ChatGPT comme un outil à enseigner de manière responsable, plutôt que de l'interdire purement et simplement, ce qui reflète un changement plus général dans les attitudes à l'égard de l'IA générative dans l'éducation.