Ce changement, annoncé en interne par le directeur des applications Fidji Simo, vise à réduire le risque pour les recrues qui pourraient autrement craindre d'être licenciées avant d'avoir pu profiter de leurs actions gratuites.
Jusqu'à récemment, OpenAI était déjà plus généreux que la plupart des entreprises de la Silicon Valley, ayant réduit la période d'acquisition traditionnelle de 12 mois à six mois au début de l'année.
Cette décision met en évidence la pression extraordinaire à laquelle sont confrontées les entreprises d'IA qui se disputent un vivier relativement restreint de chercheurs et d'ingénieurs d'élite.
Des concurrents tels que Meta, Google, Anthropic et xAI d'Elon Musk proposent des rémunérations mirobolantes, dont le montant total dépasserait dans certains cas les 100 millions de dollars.
Dans ce contexte, les outils de fidélisation traditionnels ont perdu de leur efficacité.
OpenAI dépense déjà beaucoup pour rester compétitive. En effet, selon des documents destinés aux investisseurs consultés plus tôt cette année, l'entreprise prévoit de consacrer environ 6 milliards de dollars à la rémunération en actions en 2025, soit près de la moitié de ses revenus prévisionnels.
Ce niveau de dépenses supposé a suscité une inquiétude discrète chez certains investisseurs, qui craignent qu'il ne dilue les rendements, mais les dirigeants semblent ne voir guère d'autre solution alors que la guerre des talents s'intensifie.